À PROPOS
D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu un appareil photo entre les mains…
Le premier, c’était au début des années 1990. Un appareil à pellicule 110, en plastique turquoise, que je m’amusais à armer et déclencher dans toute la maison, même si de pellicule, justement, il n’y en avait pas. Sans le savoir, j’apprenais le cadre.
À l’aube de mes dix ans, un accident me fait perdre la vue du côté droit. Un handicap toujours présent aujourd’hui, mais dont j’ai appris à faire une force, et qui me pousse à toujours garder le bon œil ouvert pour voir la beauté du monde qui nous entoure.
À l’adolescence, je commence à traîner un petit compact à pellicule 35 partout avec moi. Au lycée, dans mes premiers concerts, j’apprends les rudiments de la technique avec les quelques options de réglage que m’offre cet appareil d’entrée de gamme.
Je décide de sauter un grand pas en m’offrant mon premier reflex, un boîtier d’occasion, toujours argentique, et son optique de base. Les premiers essais seront catastrophiques : de la technique, je n’avais que les rudiments, et il me fallait potasser bien plus si je voulais atteindre un résultat ne serait-ce qu’acceptable !
Le numérique sera ma révolution : en visualisant directement le résultat de mes déclenchements, j’apprends de mes erreurs, corrige le tir, découvre les spécificités de chaque optique et profite d’un séjour d’un an en Italie pour apprendre à maîtriser mon premier reflex numérique, un petit bijou de 14,2 Mpix à stabilisation intégrée au boîtier, et ses objectifs, des plus polyvalents comme le duo 18-70 et 75-300 mm au plus spécifique, un spectaculaire 40 mm macro.
C’est à mon retour de Toscane, en 2012, que j’entame de nouvelles études, qui me conforteront dans ma passion de la photographie tout en m’apprenant un nouveau métier. Mieux, une vocation : le journalisme. Dès lors, chaque cliché que je prends est pensé comme un reportage : il doit retranscrire chaque instant de la manière la plus spontanée possible !